
Contrairement à beaucoup d’autistes (et de non-autistes), je n’ai jamais eu de problème pour travailler en open space, au contraire. L’explication ? Mon déficit de cohérence centrale, terme savant expliquant que je perçois mon environnement de façon fragmentée, que j’ai accès en priorité aux détails, au détriment de « l’image globale ».
Ainsi, toutes les informations échangées par mes collègues entre eux ou bien au téléphone avec l’extérieur, sont autant de pièces que j’ajoute à mon puzzle à trous, avec le fol espoir de constituer cette image globale qui me fait tant défaut.
Chaque autiste est différent, et ainsi ses besoins en aménagements au poste de travail.