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L’autisme, un handicap invisible

Avec une prévalence d’1 personne autiste sur 100 et des diagnostics en constante augmentation, vous serez probablement confronté à l’autisme dans votre entreprise, tôt ou tard. Peut-être même êtes-vous déjà concerné sans le savoir si vous employez ou avez pour collègue une personne qui, elle-même, ignore son autisme. 

Le monde du travail agit souvent comme un révélateur du diagnostic de l’autisme Asperger (…) ¾ des diagnostics tardifs sont réalisés dans le monde du travail, après l’embauche.

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Il est donc préférable d’anticiper afin de maintenir et/ou optimiser de bonnes conditions de collaboration. 

De plus, certains de vos salariés sont peut-être déjà en contact ou amenés à l’être avec des personnes autistes (cercle familial, amical etc.)

Pour co-construire une collaboration fructueuse avec un(e) salarié(e) autiste

De la même façon que l’on ne peut pas imposer à un(e) autiste une compréhension parfaite du fonctionnement des non-autistes, on ne peut attendre la même chose de ces derniers envers les autistes.

 « Les neurotypiques (les non autistes) décrivent l’autisme à partir de « problèmes » qu’ils comparent au fonctionnement de leur propre cerveau, qui est vu comme normatif ; les autistes, eux, décrivent l’autisme comme un fonctionnement tout court, le leur ».

Extrait du livre « L’autisme expliqué aux non-autistes » (Brigitte Harrisson – Lisa St-Charles)

Mon cœur de métier consiste d’un côté à familiariser des managers du monde de l’entreprise avec celui des autistes candidats à l’embauche ou déjà embauchés et d’un autre côté, à accompagner des salarié(e)s autistes dans leur prise de poste ou dans le réajustement des conditions leur permettant de mieux appréhender ce qui leur est demandé.

Les particularités des autistes sans déficience intellectuelle sont mal connues et la simple évocation du mot « autiste » peut faire peur. Une représentation très courante est celle de l’enfant (autiste sévère) qui se tape la tête contre les murs. L’autisme ne se limite pas à cette représentation caricaturale. 

En s’appuyant sur mon expérience singulière et originale

Je suis riche d’une double expérience : d’une part, en tant que salariée ignorant son autisme, dans de nombreux domaines d’activités et postes, tous sans aménagements, et d’autre part, en tant que salariée autiste à un poste avec aménagements.

Cela m’a permis de confronter ces deux univers et m’a offert un prisme précieux et peu répandu dans le milieu de l’autisme. J’ai acquis avec le temps la maîtrise d’indicateurs de dysfonctionnement, ce qui me permet désormais d’avoir une analyse plus fine et rapide des situations problématiques.

Par exemple, dans le cas d’un autiste en difficulté dans un poste au sein d’une entreprise du secteur tertiaire, je peux efficacement développer une bonne vision d’ensemble de la situation du fait de ma solide connaissance de ce milieu et de son fonctionnement. Ainsi, les process, habituellement très présents dans ce domaine d’activité, s’accordent généralement bien avec les spécificités du fonctionnement des autistes et de contraintes, peuvent devenir de précieuses ressources.

Expliquer l’impérieuse nécessité d’aller au-delà des apparences lorsqu’on intervient dans le domaine des aménagements en entreprise à destination des personnes avec autisme sans déficit intellectuel

J’ai constaté que les besoins en aménagements des personnes avec autisme sont trop souvent satisfaits de manière superficielle. Le risque de se retrouver avec des aménagements insatisfaisants est d’autant plus élevé que les autistes sont souvent peu informés et peu revendicatifs en matière d’aménagements de poste. D’autre part, ils peuvent avoir grand peine à se représenter leurs besoins, donc en conséquence, à les définir et les nommer.

Enfin, bien que concernant bon nombre d’autistes, certaines caractéristiques ne sont pas considérées lorsqu’on définit des aménagements. Pourtant elles pèsent lourd dans le fonctionnement autistique.

Il s’agit par exemple de l’importance accordée aux valeurs telles que la justice ou l’intégrité. Leur non-respect, ou bien ce que l’employé.e autiste interprétera comme un non-respect de ces valeurs, est susceptible d’avoir des conséquences radicales. Notamment la décision de l’employé.e autiste de quitter son poste ou bien le déclenchement de conflits ou encore de situations de harcèlement de la part de ses collègues.

Assurer une passerelle entre le ou la salarié(e) avec autisme et sa hiérarchie ou ses collègues

Si je suis aujourd’hui capable de comprendre les points de blocage que peut rencontrer un(e) salarié(e)  autiste dans l’exercice de sa mission, c’est parce que j’ai beaucoup travaillé, aidée en cela par ma psychologue – coach, et avec le temps, appris à décoder les éléments de distorsion intervenant dans les relations professionnelles « autiste – non autiste » et réciproquement.

Sur la base de ma grande pratique du monde de l’entreprise, j’accompagne les acteurs de l’entreprise pour identifier les origines des situations de blocage ou d’incompréhension afin de les comprendre et de les résoudre de façon pérenne.

Quelques illustrations de situations problématiques
  • Changement de hiérarchie du/de la salarié(e) autiste
  • Très forte anxiété du/de la salarié(e) avant son arrivée dans l’entreprise
  • Le(a) salarié(e) autiste ne déjeune pas avec ses collègues
  • Le(a) salarié(e) autiste a découvert son autisme récemment et depuis, plus rien ne va, quand tout semblait aller bien jusqu’à présent